La transformation numérique bouscule les entreprises. L’adoption des outils digitaux s’accélère. Dans ce contexte, les collaborateurs doivent sans cesse s’adapter à de nouveaux logiciels. Résultat : ils subissent une charge informationnelle et cognitive croissante. Cette sursollicitation intellectuelle a un nom : la fatigue numérique.
Cette épidémie silencieuse a un coût pour les sociétés. Dès lors, comment les entreprises peuvent-elles lutter contre ce mal du siècle ? Nous verrons dans cet article que des solutions existent pour préserver le bien-être des collaborateurs à l’ère du tout numérique.
La fatigue numérique se définit comme un épuisement physique et mental lié à une exposition excessive aux technologies digitales (écrans, ordinateurs, etc.). Concrètement, elle survient lorsqu’un individu utilise intensément des outils technologiques dans son travail ou sa vie personnelle.
Cet excès d’interactions avec les machines provoque une saturation cognitive. Le cerveau doit en permanence recevoir et traiter de multiples informations, ce qui le surmène. S’ensuit alors un sentiment de débordement, une incapacité à absorber de nouvelles données.
La fatigue numérique revêt différents symptômes. On peut citer pêle-mêle : des troubles de la concentration ou de la mémoire, de l’irritabilité, des céphalées, une hypersensibilité au bruit, de l’anxiété, des troubles du sommeil ou encore une baisse de motivation. À terme, ces manifestations peuvent conduire à un burn-out.
Côté entreprises, ce phénomène a un impact négatif sur la productivité des collaborateurs et leur créativité. Quand les salariés sont lessivés, ils commettent davantage d’erreurs, ont du mal à prendre des décisions ou à avoir des idées novatrices.
La fatigue numérique affecte aussi les interactions sociales au sein des équipes. Les individus épuisés communiquent moins, s’isolent ou deviennent irritables. Ce qui nuit à la cohésion et à l’efficacité collective.
Ainsi, on observe que ce mal silencieux sape le rendement des collaborateurs, dégrade l’ambiance professionnelle et peut même pousser certains au burn-out. Les enjeux sont donc de taille pour les directions des ressources humaines.
Passer sans cesse d’une messagerie à un logiciel de visioconférence, d’un espace de stockage à une suite bureautique… Cette fragmentation logicielle mobilise beaucoup d’énergie mentale.
Dès lors, il s’avère judicieux de rationaliser les environnements de travail numériques pour éviter la fatigue numérique. Comment ? En adoptant des solutions « tout-en-un » qui centralisent plusieurs fonctionnalités.
Prenons l’exemple de Microsoft 365. Cette suite regroupe en un même endroit messagerie, visioconférence, stockage de fichiers et suite Office. Concrètement, un commercial peut directement passer un appel Teams à un client depuis Outlook sans changer d’interface. Ou partager instantanément un document Word stocké sur OneDrive lors d’une réunion Teams.
Ce type de hub facilitateur fluidifie les interactions numériques sur les écrans au quotidien. Fini les allers-retours chronophages entre messagerie, stockage cloud, tableur… Tout est interconnecté au sein d’un écosystème unifié.
Cette convergence logicielle présente plusieurs bénéfices en termes de productivité et de fatigue numérique :
Bien entendu, ce genre de solution globale requiert un accompagnement des équipes sur le volet adoption. La formation et la conduite du changement s’avèrent indispensables pour garantir une transition en douceur vers ces nouveaux environnements de travail.
Certains moments clés dans le parcours des salariés les exposent plus que d’ordinaire au risque de fatigue numérique. C’est le cas lors de la prise de poste (onboarding) ou lors de la mise en place de nouveaux outils numériques (conduite du changement).
Durant ces phases critiques, le collaborateur doit à la fois assimiler beaucoup d’informations sur l’entreprise et maîtriser de nouvelles solutions logicielles. Cette charge cognitive intense peut vite devenir écrasante, surtout dans un contexte de télétravail.
Dès lors, il est primordial d’adopter les bons réflexes pour réussir l’intégration des nouveaux salariés et accompagner les équipes lors des transformations numériques.
Concernant l’onboarding, il est conseillé de miser sur un parcours digital précis : supports de formation ciblés, visite virtuelle intuitive des locaux, modules e-learning adaptés au rythme de chacun…
Côté conduite du changement, les directions informatiques gagnent à impliquer en amont les collaborateurs et à les former de manière approfondie aux nouveaux outils.
Par ailleurs, dans les deux cas, il est judicieux de désigner des référents terrain, à même d’apporter un soutien au quotidien aux salariés. Ces facilitateurs fluidifient l’adoption des solutions et font remonter les points de friction à traiter en priorité en vu de prévenir toute fatigue numérique potentielle.
En prenant soin des collaborateurs lors de ces phases sensibles, les entreprises préviennent efficacement les risques de surmenage numérique. Elles jettent aussi les bases d’un travail plus collaboratif, créatif et épanouissant.
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Le télétravail, en isolant les équipes, peut renforcer le stress et l’anxiété des collaborateurs. Or ces manifestations négatives, à la longue, nourrissent la fatigue numérique des salariés.
Par conséquent, il apparaît primordial de cultiver le sentiment d’appartenance des télétravailleurs à l’entreprise. Comment ? En instaurant des rituels fédérateurs virtuels au sein des services :
Enfin, il est tout aussi important de monitorer l’adoption digitale des applicatifs afin de situer les usages réels des collaborateurs.
La fatigue numérique, résultant d’interactions excessives avec les écrans, compromet la productivité des entreprises. Malgré cela, des solutions sont disponibles pour optimiser les environnements de travail, soutenir les salariés, et renforcer la cohésion des équipes. Au-delà de ces mesures, la préservation d’espaces propices à la lenteur et à la réflexion s’impose comme une nécessité cruciale pour contrer les effets néfastes de l’urgence et de la surinformation omniprésentes. En adoptant ces approches, les entreprises peuvent atténuer les impacts de la fatigue numérique et favoriser un environnement professionnel plus équilibré et résilient.
Face aux enjeux croissants de la fatigue numérique, il est essentiel pour les entreprises de miser sur les bons partenaires. Expert de l’adoption digitale des applications métiers et collaboratives, Knowmore accompagne les directions IT et RH dans la conduite du changement.
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