Alors que la raréfaction des ressources terrestres et l’amplification du réchauffement climatique deviennent des préoccupations primordiales, le secteur des technologies de l’information n’est pas en reste dans sa contribution délétère à cet enjeu environnemental majeur. Les activités informatiques proliférantes au sein des entreprises constituent indubitablement un défi écologique de premier ordre. Une étude prospective de l’ADEME – Arcep montre que l’empreinte carbone du numérique pourrait, à horizon 2050, atteindre 7.5% de l’empreinte carbone totale en France.
Élément prépondérant à prendre en considération, la consommation énergétique associée aux infrastructures informatiques représente indéniablement un défi majeur. L’alimentation pérenne des vastes centres de données indispensables au fonctionnement de tout SI engendre une dépense énergétique gargantuesque et continuellement croissante. En outre, l’utilisation énergivore des innombrables équipements bureautiques, des stations de travail aux imprimantes multifonctions, contribue également de manière significative à cette consommation effrénée de ressources fossiles. Parallèlement, le déploiement d’infrastructures réseaux toujours plus complexes et étendues constitue une source supplémentaire de gaspillage énergétique conséquent. Dès lors, une prise de conscience des dirigeants quant à l’impérieuse nécessité de réduire drastiquement ses dépenses énergétiques s’impose de façon urgente.
Au diapason de cette frénésie énergétique se profile également le spectre des déchets électroniques. L’obsolescence galopante des équipements informatiques, induite par l’accélération perpétuelle du progrès technologique, engendre un renouvellement incessant de ces derniers. Cette régénération systématique des parcs informatiques d’entreprise produit mécaniquement une profusion de déchets électroniques aux composants hautement polluants.
Par ailleurs, les enjeux environnementaux ne se limitent pas uniquement à l’utilisation et à la fin de vie des équipements informatiques. L’intégralité de leur cycle de vie, depuis leur fabrication énergivore jusqu’à leur incinération ou leur enfouissement, recèle de multiples défis écologiques insidieux à considérer. Extraction massive de ressources naturelles rarissimes, rejets toxiques industriels, transports polluants, etc. Chacune des étapes constitutives induit indubitablement des impacts sur l’environnement. A contrario, une conception éco-responsable dès la phase initiale permettrait d’optimiser durablement la performance environnementale des équipements.
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De nombreuses innovations prometteuses, respectueuses de l’environnement, offrent des alternatives viables aux infrastructures traditionnelles énergivores. En première ligne, le déploiement de centres de données éco-énergétiques constitue l’une des principales pistes de réduction de l’empreinte carbone. En exploitant des sources d’énergie renouvelables telles que l’éolien ou le solaire, et en intégrant des systèmes de refroidissement naturels, ces infrastructures de nouvelle génération permettent de réduire drastiquement leur consommation énergétique et leurs émissions de gaz à effet de serre. Parallèlement, le remplacement progressif du parc informatique par des équipements économes en énergie représente un levier d’action non négligeable. De surcroît, l’adoption de solutions d’informatique durable permet d’optimiser l’utilisation des ressources existantes. En mutualisant les infrastructures, ces technologies permettent de réduire significativement les besoins en équipements et donc leur impact environnemental associé.
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Les centres de données constituent un poste de consommation énergétique considérable, et donc une cible prioritaire en matière d’optimisation écologique. Différentes stratégies permettent d’accroître significativement leur efficience énergétique tout en réduisant leur empreinte carbone. Tout d’abord, la virtualisation des serveurs offre de nombreux bénéfices en termes d’économies d’énergie. En consolidant plusieurs machines virtuelles sur un même serveur physique, cette technologie permet de réduire le nombre d’équipements nécessaires ainsi que leur consommation électrique associée. Ensuite, le recours à des techniques de refroidissement intelligentes et économes s’avère intéressant. Effectivement, l’adoption de systèmes de refroidissement par eau froide, le placement stratégique des équipements pour optimiser les flux d’air ou encore l’exploitation de solutions de free cooling naturel contribuent à réduire drastiquement les besoins énergétiques de la climatisation. Enfin, l’alimentation des data centers par des sources d’énergie renouvelables comme l’éolien, le solaire ou la biomasse permet de réduire substantiellement leur impact environnemental.
Au-delà des mesures technologiques, la rationalisation globale des processus métier et des systèmes d’information constitue un levier de réduction de l’empreinte environnementale à ne pas négliger. Une revue en profondeur visant à simplifier et optimiser les flux, à mutualiser les ressources et à éliminer les redondances permet de réduire significativement les besoins en infrastructures et équipements. L’adoption d’une architecture d’entreprise agile et la mise en œuvre de méthodes telles que le cloud, la virtualisation ou la conteneurisation contribuent à accroître l’efficience globale du SI tout en réduisant son empreinte carbone.
Pour autant, l’optimisation technologique des infrastructures ne constitue qu’une partie de la solution. Pour une réduction pérenne de l’empreinte environnementale, la conduite du changement auprès des utilisateurs demeure capitale. C’est pourquoi la sensibilisation et la formation continues des collaborateurs aux enjeux du développement durable dans le numérique représentent un levier d’action majeur. Il s’agit en premier lieu de conscientiser l’ensemble des employés aux impacts concrets de leurs usages quotidiens des ressources informatiques. Dans un second temps, la mise en place de programmes de formation continue dédiés, combinant e-learning et sessions pratiques, permettra de transmettre les bonnes pratiques spécifiques à adopter. Gestion optimale des impressions, extinction des équipements inutilisés, réduction du stockage de données redondantes ; autant de comportements vertueux à inculquer durablement.
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Les DSI se trouvent à la croisée des chemins pour réduire durablement l’empreinte environnementale de leurs activités. Si l’adoption déterminée de technologies vertes constitue un levier d’action indéniable, elle ne saurait suffire à elle seule. Une démarche globale et pérenne, mêlant optimisation technologique, stratégies de mutualisation des ressources et programmes de sensibilisation, s’impose comme la seule voie viable.
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