Le learning by doing, ou apprendre par la pratique, est une pédagogie pragmatique, adoptée par de plus en plus d’entreprises. Différente de l’apprentissage théorique, très/trop académique, elle est inclusive, positive et entraînante, dans les deux sens du terme.
Par l’action, elle met chaque utilisateur en situation, avec en objectif : sa réussite dans la maîtrise d’un outil digital ou autre.
Découvrez les principes du learning by doing, avec Philippe Lacroix, co-fondateur d’ILDI, cabinet en stratégie de formation digitale.
Le learning by doing est l’apprentissage en faisant, la pédagogie par l’action, ou encore, la formation par la pratique.
Au-delà de cette définition littérale, l’apprentissage suit plusieurs étapes :
Faire ou agir revient à expérimenter pour apprendre.
A l’inverse, le doing de l’apprentissage théorique est la résultante de la formation. Il donne lieu, souvent, à une évaluation des connaissances, qui se traduit, malheureusement aussi, par un savoir-faire non acquis. C’est là, l’une des limites de la théorie par rapport à la pratique.
Le learning by doing se démarque de l’enseignement académique, en prônant l’expérimentation, donc l’action. Les échecs font partie, positivement, de l’apprentissage, le but final étant de les évacuer.
Dans cette démarche, les trois approches possibles du learning by doing sont :
Ensuite, il y a la mise en œuvre de l’apprentissage acquis, à force de pratiques.
« Si les principes de la pédagogie par l’action peuvent paraître larges voire manquer de cadre, c’est pour ne pas retomber dans la rigidité de l’apprentissage théorique. Le learning by doing doit rester ouvert », comme le souligne Philippe Lacroix.
Pour que le learning by doing marche dans une entreprise, une organisation… il faut que le parti pris de départ soit : « faire est la meilleure façon d’apprendre ». Une fois ce principe acté, tout le processus de formation doit s’articuler autour des actions de l’apprenant, jusqu’à son autonomie. Des apports théoriques sont possibles, mais au service de la compréhension de l’apprentissage, et non en substitut.
Apprendre à faire du vélo est un exemple qui parle à tous…
Avec le learning by doing, l’apprenant est sur un vélo, sans pédales au départ, pour le maîtriser avec ses pieds, comme une draisienne. La seconde étape est la recherche du freinage et de l’équilibre, en descente. Une fois cette étape maîtrisée, les pédales sont ajoutées, et « l’ensemble roule ». L’objectif est atteint : savoir faire du vélo.
En pédagogie théorique, les pièces composant le vélo sont expliquées avec leur fonctionnalité propre. L’équilibre à atteindre sur le vélo est illustré via des principes physiques. Des vidéos de personnes faisant du vélo sont visualisées, en illustration finale du savoir-faire à atteindre.
L’objectif ne peut pas être atteint, sauf prédisposition hors norme, à faire du vélo…
En fait, la formation par l’action introduit l’échec positif (et formateur) : ne pas y arriver est prévu. Et échouer est important car concret et durablement inscrit dans le cycle d’apprentissage ! Pour l’apprenant, avoir été confronté à une situation où il échoue, décuple durablement sa formation et sa réussite. Il sait ensuite comment ne plus échouer.
K-STUDIO est un logiciel auteur e-learning pour créer des contenus de formation 100% interactifs, pour prendre en main vos outils digitaux. Plus souples et plus économiques qu’un environnement de formation, ces capsules pédagogiques interactives et 100% réalistes, permettent de former par la pratique, en présentiel, à distance ou en e-learning, garantissant un taux de rétention élevé des apprenants. K-STUDIO, c’est la formation digitale, en mode learning by doing.
En e-learning, si le principe de départ est de faire pour apprendre, le learning by doing est présent à chaque étape de la formation.
Dans une approche plus théorique ou hybride de l’apprentissage en ligne, le learning by doing est un atout, en introduction et en conclusion d’une formation :
En fait, apprendre par l’action est un mécanisme naturel, que les neurosciences ont révélé et plébiscitent. Efficace, il associe :
Il a un seul inconvénient, pour les formateurs uniquement : il associe une multitude de petites actions à combiner, au service de l’apprentissage. C’est une difficulté pour les concepteurs pédagogiques, qui doivent avoir la bonne approche et imaginer l’ensemble de ces micro-séquences de formation. Il faut un réel savoir-faire pour y parvenir, imaginer tous les scenarii ou chemins transverses…
Le learning by doing est sans équivalent en termes d’apprentissage et d’onboarding des utilisateurs. Les références pragmatiques ou philosophiques ne manquent pas, qu’il s’agisse d’apprendre à faire du vélo ou à pêcher pour être autonome. Précurseur dans le leraning by doing, Knowmore défend l’apprentissage digital par la pratique. L’entreprise l’a même optimisé, en développant un environnement simulé, donc sans risque réel, qui permet d’apprendre en agissant. Ces micro-apprentissages sont l’essence même de Knowmore. Ils maximisent les chances de succès, comme une assistance non intrusive, mais éducative et bienveillante.
Créé par Philippe Lacroix et Philippe Gil, ILDI – International Learning & Development Institute – accompagne les entreprises, les organismes de formation et les éditeurs de logiciel, dans leur stratégie de formation digitale. Cabinet de conseil indépendant, ILDI ce sont aussi des publications via la Digital Learning Academy et des évènements trimestriels dédiés à la formation.